Le plan de coopération proposé pour encadrer l’acceptation des futurs projets de construction de pipeline semble prometteur.
À la lecture de l’article paraissant en première page, on peut constater que plus d’une douzaine d’organismes sont impliqués dans les différentes phases du processus d’acceptation des projets de pipeline. Le défi semble de trouver une façon de coordonner les activités de ces organismes et de simplifier le processus d’examen et d’acceptation des projets.
Lorsqu’il est question de simplifier le processus, il ne s’agit pas de diminuer les normes environnementales et celles sur les retombées socio-économiques. Il s’agit plutôt de trouver un processus qui appliquent ces strictes normes d’une façon simple.
Si un consortium faisant la promotion d’un projet de pipeline doit déposer sa proposition auprès de douze différents organismes et participer à douze processus de consultation publique, il va de soi qu’il s’agit d’un abus de procédures. Par contre, si des organismes aux mandats similaires ou proches s’unissent pour l’examen d’une partie du projet (par exemple pour étudier les mesures visant à maximiser les retombées économiques sur les entreprises et la population locale), on peut déjà faire tomber une ou deux étapes.
Certains organismes vont probablement résister à une intégration trop grande des activités par crainte de perdre leur autonomie. D’autres vont résister, se croyant les instances devant avoir le dernier mot en matière de développement. C’est dommage, mais il faut s’y attendre!
On est encore loin du principe d’un guichet unique pour l’examen des projets de développement, mais c’est un pas dans la bonne direction.