Pas besoin de louer de films XXX pour constater des gestes obscènes. Il s’agissait, la semaine dernière, d’assister aux débats de l’Assemblée législative alors que nos valeureux députés se sont voté une hausse de leur fonds de pension qui frise l’obscénité.
En vertu de cette modification, les ministres recevront 880 $ supplémentaires par mois sur leur chèque de pension. N’allez surtout pas croire que leur chèque de pension était ridiculement bas. Avant les modifications, ces ministres auraient reçu tout près de 6000 $ par mois. C’est plus d’argent à ne rien faire que je n’en gagne en tant que membre de la population productive (i.e. les payeurs de taxe).
Vous verrez en page 9, l’histoire d’une femme qui tente de joindre les deux bouts en ne recevant qu’un support de 697 $ par mois pour ses trois enfants.
On parle aussi beaucoup, partout dans le Nord, des conditions déplorables de logements dans plusieurs communautés et du manque de ressources du gouvernement pour répondre à ces besoins.
Un calcul approximatif indique que ce nouveau niveau de pension pourrait coûter annuellement plus de 120 000 $ supplémentaires au gouvernement par groupes de parlementaires cessant leurs activités, au moment où ils atteignent l’âge de 60 ans. À chaque nouvelle élection, ce montant grimpera avec l’inscription des députés nouvellement élus. Ce montant représente pas loin d’une nouvelle unité de logement. Ce montant représente plus de 50 familles qui pourraient recevoir un 200 $ de plus par mois pour se nourrir.
J’aurai le goût d’inviter tous les Ténois à se préaprer à un grand ménage lors des prochaines élections, mais l’élection de nouveaux députés ne fera qu’ajouter à ce qui devra être déboursé en pension. Financièrement, on ne peut se permettre d’élire une autre bande d’abuseurs de pouvoir.