le Mercredi 7 mai 2025
le Vendredi 19 avril 2002 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Éditorial

Il faut changer Éditorial

Il faut changer Éditorial
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Par curiosité, j’ai rempli cette semaine un petit questionnaire qui sert à estimer la quantité de ressources nécessaire à soutenir notre mode de vie. Évidemment, un tel questionnaire ne donne qu’une idée approximative : il serait difficile d’évaluer tous les aspects de notre vie avec seulement une quinzaine de questions. De plus, il ne reflète pas très bien la réalité du Nord où, par exemple, un régime végétarien est plus exigeant en terme de ressources nécessaires que ne l’est un régime basé presque entièrement sur une grande consommation de viande de gibiers et de poissons recueillis localement.

Malgré tout, les résultats portent à réfléchir. Habitant une maison unifamiliale ordinaire, mangeant un régime basé principalement sur des produits alimentaires provenant de l’extérieur des T.N.-O. et utilisant amplement une automobile, mon coefficient d’utilisation de ressources se rapproche de la moyenne nationale soit 8,8 hectares. Or, le nombre d’hectares disponibles par habitant de la planète est de 1,8 en moyenne. Si tous les habitants de la planète avaient le même mode de vie que le mien, on dépasserait de cinq fois la capacité totale de la planète.

Que faire ? Voici quelques suggestions. Utiliser de plus en plus ma bicyclette ou me déplacer à pied. Manger davantage de viande de gibier et de poissons, tout en diminuant la quantité d’aliments en provenance du Sud. J’aime les féculents ? Favoriser les pommes de terre et les produits du blé sur le riz. J’aime les légumes ? Faire un jardin potager. Changer mes ampoules électriques normales pour des ampoules à haut rendement énergétique. Récupérer, réutiliser et recycler le plus possible.

C’est mieux de suivre ces conseils que de commencer à appuyer les partis politiques de droite qui n’ont aucun intérêt à ce que le pays sous-développés ne se développent!

En suivant ces quelques conseils, je ferai ma part pour sauver la planète d’une surexploitation dont souffriront les générations futures.