le Jeudi 8 mai 2025
le Vendredi 28 février 2003 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Éditorial

Un bien pour un mal

Un bien pour un mal
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Les événements de la semaine dernière, survenus lors de l’assemblée générale extraor-dinaire de l’Association des parents francophones de Yellowknife (APFY), aura probablement laissé un goût amer à plusieurs des parents présents lors de cette soirée.

D’une part, il était évident que les deux comités n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Chacun tentait de convaincre l’assemblée de la validité de leur position, mais aucun ne semblait démontrer un sens aigu de l’écoute. Dans ces conditions, la cohabitation s’avère souvent difficile.

Certains membres du CA de l’APFY désiraient un mandat plus politique et estimaient que les intérêts étaient trop variés et divergents au sein de l’organisation pour remplir adéquatement ce rôle. On ne saura jamais si cette diversité des mandats était viable puisque les deux comités n’ont pas travaillé en collaboration et aussi parce que la division est maintenant chose faite.

La présidente démissionnaire de l’APFY a souligné la faiblesse du Regroupement des parents francophones pour expliquer cette division. Elle a raison de penser que l’Association des parents ayants-droit de Yellowknife (APADY) renforcera le comité territorial en assumant un leadership politique au sein de l’organisme.

L’ouverture de l’APADY à l’ensemble des parents ayants-droit de Yellowknife est une bonne chose. Il reste à savoir si l’organisation aura du succès auprès des parents qui avaient choisi les programmes d’immersion plutôt que le programme de français langue première.

Tout en respectant la décision du groupe démissionnaire, il faut avouer que cela crée un dangereux précédent. En effet, il existe d’autres organisations franco-ténoises cumulant plusieurs mandats. Est-ce à dire que dès que la réalisation d’un mandat précis devient insatisfaisante, il faut recourir à une division ?