Nouveau gouvernement, nouvelles promesses, à quoi peut-on s’attendre de la nouvelle politique du gouvernement québécois concernant la francophonie canadienne ? (Voir article en page 6).

Pour l’instant, on a droit à de beaux principes. C’est tout de même un pas dans la bonne direction quand le ministre responsable du dossier affirme que l’approche de son gouvernement sera moins exclusif, que la francophonie québécoise réintègrera la francophonie canadienne.

Est-ce à dire que l’approche du gouvernement québécois sera moins paternaliste ? Selon le ministre Pelletier, le Québec veut reprendre le dialogue, non pas comme sa majesté qui voit les péquenots descendre sur son palais, mais en se déplaçant lui-même pour aller au-devant des interlocuteurs et entendre leurs préoccupations. Il faut donc s’attendre à ce que la tournée du ministre conduise à de nouvelles orientations.

Si on en juge par l’expérience des TNO, ceci ne peut être que positif. On se souviendra de l’importante contribution du gouvernement du Québec au projet de sculpture du Nord. Ce dernier avait versé la fabuleuse somme de 500 $, en réponse à une demande de 25 000 $.

Cependant, il ne faut pas s’attendre dans l’immédiat à une augmentation du budget destiné à la francophonie canadienne. Non seulement le budget avait-il été augmenté sensiblement en 2000, mais on sait aussi que la priorité du gouvernement actuel est de réduire les dépenses publiques du Québec.

Il faudra donc se contenter de bénéficier du changement d’attitude et, surtout, se préparer à bien représenter les intérêts de notre communauté quand la tournée du ministre l’emmènera ici.