Depuis un an, le débat entourant l’adoption d’une nouvelle Politique d’aide aux entreprises a été vigoureux aux Territoires du Nord-Ouest. D’un côté, on retrouve une industrie forte qui veut maximiser ses opportunités d’affaires. De l’autre, un gouvernement qui, tout en voulant encourager l’industrie locale, ne veut plus se retrouver avec des projets qui dépassent largement les coûts initialement prévus.

On en a vu un exemple frappant, l’année dernière, avec la construction du Centre correctionnel du Slave Nord. Du côté de la ville de Yellowknife, la construction du Muliplex prenait souvent des allures de gouffre financier.

La nouvelle Politique d’aide aux entreprises veut peut-être éviter que ce genre de situation ne se reproduise. Peut-on véritablement en blâmer le gouvernement qui, comme on le sait, fait face à une situation financière plus que précaire.

Aux Territoires du Nord-Ouest, plus spécialement à Yellowknife, l’économie va bien. L’industrie de la construction tourne déjà à plein régime. L’Association de la construction des TNO considère peut-être que les plafonds contenus dans la politique constituent une régression. Cependant, il s’agit d’un bon filet de sécurité pour éviter les abus du secteur privé sur le trésor public.

À la suite de l’annonce de l’adoption de la politique, l’industrie et plusieurs députés sont demeurés perplexes quant au déroulement des choses. Il faudra surveiller la prochaine session de l’Assemblée pour connaître ce qui s’est produit pour qu’une politique que l’on croyait mise de côté soit finalement adoptée juste avant la dissolution de la Chambre. Simon Bérubé