Lors de l’AGA de la FFT, deux dossiers ont été abordés qui mettent en cause des transferts de fonds et de mandats. Deux dossiers importants qui ont perdu de l’importance auprès des nouveaux récipiendaires de ces mandats. Deux dossiers qui demandent une attention particulière.

D’abord le dossier des femmes! Il y a quelques années, alors que la FFT voyait son budget réduit au profit des associations locales, quelques dossiers ont également changé de main notamment le dossier des jeunes, celui des femmes et celui du développement culturel. Le raisonnement derrière ce changement était simple et sain. Une fédération n’est forte qu’en autant que son réseau soit actif et plein de vie. Or, à l’époque, pas une association n’avait assez de fonds pour embaucher le personnel requis pour faire fonctionner correctement l’organisme. Dans ce transfert de mandat, les associations locales ont malheureusement négligé le dossier des femmes, qui a vivoté au gré de la présence de bénévoles dévouées. Cette situation devrait bientôt changer puisque la FFT a reçu le mandat d’élaborer un plan de relance de ce dossier. Attention cependant, elle ne pourra faire cela sans l’engagement des associations locales. Ce qui compte, c’est la détermination, comme l’ont démontré des parents de Yellowknife.Lors de l’AGA de la FFT, deux dossiers ont été abordés qui mettent en cause des transferts de fonds et de mandats. Il y a quatre ans, un autre mandat a changé de main. Il s’agissait du mandat de défense des droits à l’éducation. Cette fois-ci, c’était une association locale, l’APFY, qui dévoluait sa responsabilité et une partie de son budget (8000 $) vers une instance territoriale, le Regroupement des parents francophones (RPF). Le même scénario s’est produit et, l’an passé, les parents de Yellowknife ont été à même de constater l’absence d’instance revendicatrice en matière de droits à l’éducation. Cette faiblesse a été corrigée par la fondation de l’APADY qui est déterminée à reprendre en main cet aspect important.