Un air de vacances Voilà que ça me prend! La chaleur étouffante, l’allure nonchalante des piétons dans la rue, les nombreux départs en vacances au cours de la dernière semaine et le passage à vide des événements d’actualité aux TNO y contribuent; j’ai la tête en vacances. Pourtant, je dois tenir le coup encore trois semaines : trois journaux à publier et trois éditos à rédiger. Le décompte est commencé. Nous éprouvons actuellement un mal de chien à rejoindre les différents responsables dans quelques dossiers. Il ne s’agit pas là de l’habituelle partie de cache-cache qui se joue entre journalistes et témoins récalcitrants. Il s’agit surtout de l’épineux problème qui surgit tous les étés : les gens (aussi bien les subalternes que les preneurs de décision) partent en vacances et de nombreuses questions restent sans réponse. Tant pis! De toute façon, il y a de fortes chances que le journal ne soit consulté par nos lecteurs qu’à leur retour de vacances, dans deux ou trois semaines. Autre facette du rythme d’été : le volume de publicité chute de façon importante. Les ventes d’un mois de juillet normal ne représentent qu’environ 50 % de notre volume mensuel moyen. Il y avait assez de textes et de photos cette semaine pour publier une douzaine de pages. Par soucis d’économie, plusieurs textes intéressants (le rôle du Commissariat aux langues, la passation de pouvoir au sein des Forces canadiennes du Nord, la visite de scouts de Saint-Eustache) et de nombreuses belles photos d’été n’ont pu trouver place cette semaine. Tant pis! Si le nombre de pages le permet la semaine prochaine et si l’événement n’est pas trop vieillot, on mettra le tout au micro-onde et on vous servira le tout en espérant que ce n’est pas trop indigeste.