Au départ, le projet consistait à embaucher un ou une deuxième journaliste pour couvrir les deux communautés francophones du sud du lac. Malheureusement, les déboires financiers du journal l’an dernier (diminution de près de 22 000 $ des ventes) en auront décidé autrement. La question s’est posée au printemps dernier: comment répondre au désir exprimé par la communauté d’avoir un bureau du journal dans cette région en dépit du contexte financier? La réponse ne relève pas du génie puisque de nombreuses administrations publiques ont déjà mis en œuvre des opérations similaires. Il suffisait de décentraliser certaines activités du journal vers cette région.
Au journal, notre structure organisationnelle n’est pas compliquée. Il y a un journaliste permanent et un poste de direction qui est aussi en charge de la production du journal. On retrouve, à Yellowknife, les sièges sociaux des ministères, l’Assemblée législative, trois associations francophones, une radio francophone, une école de langue française, de nombreux programmes d’immersion, la commission scolaire francophone et la Fédération Franco-TéNOise. Il était donc impensable que le poste de journaliste permanent soit ailleurs que dans la capitale. Ne restait plus que le poste de direction, le mien.
Me voilà donc à quelques jours d’un grand départ, à peaufiner les derniers détails de cette gestion à distance. Le prochain numéro sera produit à partir de Hay River. On a essayé de prévoir toutes les possibilités mais on ne sait jamais. Alors, un peu de patience…
* Ou je pars, c’est selon!