En effet, pendant une bonne partie de la dernière entente quinquennale, c’est la communauté franco-ténoise, par le biais de la Fédération franco-ténoise, qui gérait le processus d’attribution et de gestion des fonds en provenance de Patrimoine canadien. Dans la foulée du rapport de la vérificatrice générale du Canada, Patrimoine canadien avait complètement révisé son processus d’attribution des subventions partout au pays, mettant ainsi fin à un projet-pilote exemplaire.
C’est ce qu’il nous faudra faire reconnaître lors de ces consultations. Cette expérience de gestion communautaire visait d’abord à transférer à la communauté le fardeau de la gestion des ententes, mais nos pratiques de gestion avaient aussi assuré que l’attribution des subventions se faisait en fonction des priorités et des besoins de la communauté et non pas selon les thèmes à la mode sous d’autres cieux. Certes, cette gestion nous obligeait régulièrement à revoir l’attribution des fonds, créant parfois quelques frictions, mais au moins le processus était démocratique. Les représentants de la communauté, les deux pieds bien ancrés dans leurs réalités respectives, ont toujours été plus en mesure d’identifier les vrais besoins et c’est cet aspect qu’il nous faut ramener dans notre giron.