Quand on voit le résultat du vote états-uniens* de mardi, on se console des gouvernements en charge au Canada. Il m’arrive souvent d’être critique face aux efforts des gouvernement, fédéral et territorial. Cette critique, bien que parfois virulente, n’en est pas moins sereine. En effet, il y a une différence entre le fait de juger plus ou moins appropriées certaines actions de nos gouvernements et la réaction que j’aurais si j’étais un États-unien à la suite du récent vote. Bien que parfois en désaccord, rares sont les occasions où je sens que les actions de nos gouvernements nous précipitent vers un désastre monumental, que le résultat d’une élection va créer une perturbation sociale cataclysmique. Mes critiques sont plus souvent qu’autrement basées sur une évaluation d’une différence de points de vue, d’une différence de degré, de différences somme toute, mineures.
Pendant que j’en suis à lancer des fleurs, il est opportun de mentionner la grande disponibilité de nos politiciens territoriaux. Que de fois ai-je entendu les journalistes de L’Aquilon exprimer leur étonnement face à la rapidité avec laquelle leur appels aux ministres territoriaux sont retournés. À quelques exceptions près, les premiers ministres ténois ont toujours retourné nos appels dans le respect de nos dates de tombée. Ici, le premier ministre Joe Handley est exemplaire. Tant à l’époque où il était ministre des Finances qu’actuellement en tant que premier ministre, il réussit toujours à coincer dans son horaire ses retours d’appels. Bravo!
* L’erreur est volontaire puisqu’en habitant en Amérique, je suis aussi un Américain.