La décision récente de l’Assemblée générale annuelle de la FFT d’imposer un devoir de réserve au conseil d’administration et à ses membres aura deux conséquences. D’une part, cela va remettre la décision entre les mains de la communauté concernée. D’autre part, cela va repositionner la FFT à titre d’arbitre plutôt que de protagoniste dans le dossier de centre scolaire et/ou communautaire.

Le devoir de neutralité exigée de la FFT ne signifiera pas que cette dernière cessera toute action dans ce dossier. Tout ce que cela implique, c’est que la Fédération ne prendra pas position pour une partie et contre l’autre.

Cette nouvelle approche dans ce dossier controversé devrait permettre aux parties en présence de reprendre le dialogue. Chacun devra bien voir que tout n’est pas noir et blanc, bon ou mauvais. Chaque projet contient des éléments positifs pour la communauté. Et à titre de facilitateur, la FFT devra justement aider les parties à soupeser le pour et le contre.

Dans une controverse qui oppose deux membres, L’Aquilon s’efforce toujours de souligner les points convergents et surtout d’inviter les parties au dialogue. Ce dossier ne fait pas exception. Tant l’approche de L’Aquilon que celle de la FFT ne signifient pas que la solution repose nécessairement sur un compromis. Par contre, cela permet de s’assurer que chacune des parties respecte la validité de la position de l’autre.