Il y a de cela plusieurs mois, plusieurs lecteurs de L’Aquilon ont répondu à un petit sondage. Ça fait bien maintenant deux mois que le texte est prêt à être publié mais on n’a jamais d’espace. Voilà, c’est fait et le texte des résultats se retrouve en page 7.

C’est un peu du réchauffé. En effet, les résultats du sondage ont déjà servi lors de réunions du conseil d’administration et lors de l’Assemblée générale annuelle de janvier 2006 alors que des décisions ont été prises en se basant sur le sondage.

L’objectif du sondage était de répondre à une simple question : L’Aquilon doit-il modifier son fonctionnement démocratique? Comme le journal a pour but premier de servir la communauté francophone, c’est vers celle-ci qu’on s’est tourné pour obtenir une réponse. De la démocratie directe, quoi!

Actuellement, L’Aquilon possède tous les outils (Statuts et Règlements) pour voler de ses propres ailes. Par mesures de prudence financière, on a toujours fonctionné en utilisant les instances similaires de la Fédération Franco-Ténoise (FFT) : même Conseil et même Assemblée générale. Comme ça on n’avait pas à défrayer d’argent pour le fonctionnement de nos instances démocratiques.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les opinions sont assez partagées. Grosso modo, plusieurs questions se retrouvent avec des répartitions 1/3, 1/3 et 1/3. Le tiers est satisfait, un autre tiers ne l’est pas et le dernier tiers ne le sait pas. C’est surtout flagrant au niveau des perceptions d’influence de la FFT sur le contenu du journal.

Comme notre but est de nous améliorer, on a tenté, en conseil d’administration, de cerner comment changer notre structure pour répondre aux gens insatisfaits sans affecter l’autre portion qui était, elle, satisfaite. Et ce fonctionnement, malgré la perception négative de plusieurs lecteurs, n’a jamais causé de problème au niveau de la distance conservée entre la FFT, organe politique, et L’Aquilon, organe de presse.

Dans nos décisions, on a aussi pris en considération le facteur monétaire ainsi qu’un facteur important, le bassin de bénévoles. L’établissement d’une autre structure territoriale est-elle possible? Cette question est importante, surtout dans les plus petites communautés où le nombre de bénévoles est plus restreint.

C’est pourquoi le conseil d’administration a pris la décision janvier de créer un sous-comité qui aurait, entre autres, pour mandat d’étudier la faisabilité d’instaurer une instance autonome pour L’Aquilon. C’est ce sur quoi nous travaillerons cette année et on espère que la solution répondra aux insatisfactions soulevées par le sondage.