Ayant assisté en fin de semaine dernière aux travaux de l’Assemblée générale annuelle de la Fédération franco-ténoise, je ne peux m’empêcher de la comparer à la réunion de l’an dernier. L’an dernier, déclarations fracassantes, démission et controverses avaient rendu cette rencontre fertile en matière de reportages. En comparaison, cette année a été beaucoup plus paisible.
Une remarque d’un président d’association vient jeter un certain éclairage sur le changement de cette dynamique : « C’est difficile de questionner des décisions quand on a participé à leur élaboration».
En effet, depuis le début de 2007, les nouveaux règlements de la FFT font en sorte que tous les présidents des associations francophones sont membres d’office du Conseil d’administration de l’organisme territorial. En élargissant ainsi les bases de son processus décisionnel, la FFT a quelque peu changé la dynamique de son groupe. Auparavant, un nombre légèrement plus restreint de personnes prenait les décisions nécessaires pour la bonne marche des activités de l’organisme et ces décisions se retrouvaient parfois contestées au moment de la tenue des assemblées générales alors qu’un plus grand bassin de bénévoles se prononçait sur celles-ci.
La nouvelle formule de participation au Conseil d’administration ne veut pas nécessairement dire que les décisions ne seront plus contestables ou que toutes les décisions seront adoptées à l’unanimité, mais en ayant plus d’interlocuteurs dans une prise de décision, la FFT accroît certainement ses chances de prendre des décisions qui fassent consensus.
Pour terminer sur une boutade, si l’harmonie est quelque chose de désirable pour un chef d’orchestre, par contre ça fait des réunions plattes à couvrir pour des journalistes.
Éditorial

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