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le Jeudi 3 juin 2010 15:57 Éditorial

Éditorial Trouvez une solution

Éditorial Trouvez une solution
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À quelques reprises lors de la réunion du conseil territorial des présidences et permanences (CTPP) la question de l’essoufflement des bénévoles dans les petites communautés a refait surface. Ça n’a rien de vraiment surprenant puisque cette question surgit régulièrement.

Que ce soit à Hay River ou Fort Smith, les deux communautés qui ont le plus récemment éprouvé des difficultés, le problème d’un bassin de bénévoles réduit est certainement une des raisons de cet essoufflement : peu de francophones, donc peu de bénévoles, et certains francophones déterminés continuent de travailler fort, mais souvent la fatigue les rejoint finalement et ils abandonnent pendant un certain temps.

En plus du temps dévolu à s’occuper du bon fonctionnement de leurs associations locales, ces quelques bénévoles ont aussi à répondre à des demandes fréquentes de participation à des activités territoriales. Que ce soit sur le conseil d’administration de L’Aquilon, celui de la FFT ainsi que ses nombreux instances et volets d’activités, le bénévole, surtout s’il a une famille, doit consacrer plusieurs heures aux dossiers de la francophonie.

J’ai vu à quelques occasions des francophones s’engager au sein d’un conseil dans le but de participer à l’animation culturelle de leur communauté locale pour se retrouver siphonné dans un tas de réunions très loin de leur intérêt initial.

Je crois qu’il serait judicieux qu’un exercice de gestion du temps des bénévoles se fasse pour éviter que les petites associations se sentent prises à la gorge quand quelques-uns de leurs dévoués bénévoles sont surtaxés par les demandes incessantes de participation. Je crois qu’il y a des solutions pratiques envisageables, mais encore faut-il les trouver et les appliquer.