Ça fait des années que je trouve inacceptable la situation du logement, tant à Yellowknife que dans plusieurs autres communautés du Nord. Si, à titre de professionnel vivant en couple, il est assez aisé de devenir propriétaire, la situation n’est décidément pas la même pour les jeunes couples ou les familles à faibles revenus.
Pour plusieurs familles, la situation est tellement pénible qu’on retrouve souvent un surpeuplement des unités de logement : les jeunes de la famille et leurs enfants ne peuvent se permettre les coûts exorbitants des logements et doivent attendre une ouverture dans le parc de logements subventionnés.
Même s’il en coûte cher à la ville d’ouvrir de nouveaux lots pour la construction d’habitations, résidentielles ou à loyers multiples, il faut quand même réaliser que ces habitations renfloueront assez rapidement les coffres de la Ville grâce aux revenus provenant de la taxe foncière.
Non seulement la ville doit-elle ouvrir de nouveaux secteurs au développement domiciliaire, mais elle doit également s’assurer qu’un très grand nombre d’unités à prix abordables puissent figurer dans ses plans de développement.
Encore faudra-t-il que les conseillers municipaux résistent à la tentation de perpétuer l’engorgement du marché de l’habitation, une situation qui favorise malheureusement leur propre investissement immobilier. Je ne suis cependant pas optimiste qu’on l’on puisse un jour observer un tel changement d’attitude du conseil municipal, mais je suis persuadé que la situation déplorable du logement à Yellowknife causera encore bien des problèmes aux familles à faibles revenus.