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le Jeudi 10 février 2011 17:26 Éditorial

Éditorial La logique de l’histoire

Éditorial La logique de l’histoire
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Dans la balance, l’argument de Wendy Bisaro, qui affirme que le dernier budget « sans vagues » de la 16e Assemblée législative à tout d’un budget préélectoral d’un gouvernement de consensus a peu de poids à mes yeux.

Pourtant, même si j’ai d’autres raisons, je penche du même côté que la députée de Yellowknife : les ambitieux de la 16e veulent avoir plus de marge de manœuvre lorsqu’ils siègeront à la 17e Assemblée dès le mois d’octobre 2011.

Lorsque le premier ministre Roland ne sera plus en place (bien sûr qu’il est encore trop tôt pour spéculer), c’est surement un des hommes les plus influents de ce gouvernement qui prendra sa place.

Dans l’histoire de cette entité à part qu’est l’Assemblée législative, la mécanique du pouvoir pourrait se résumer comme suit : le premier ministre sortant laisse sa place au ministre des Finances. Cela s’est passé pour Floyd Roland alors qu’il occupait cette fonction dans la 15e Assemblée législative. Cela s’est aussi produit pour Joe Handley, en 2003, alors qu’il était le ministre des Finances de la 14e Assemblée.

Michael Miltenberger contrôle les finances du GTNO depuis le mois de février 2009. C’est par une suite logique que je le place en tant que premier ministre dès la prochaine élection et cela pour les quatre autres prochaines années.
Alors, il est tout à fait normal qu’il n’impute pas ce prochain gouvernement qui pourrait être le sien, par des dépenses excessives. L’histoire est un sacré poids dans la balance de ce budget pour y voir une élection à l’horizon.