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le Jeudi 22 septembre 2011 11:09 Éditorial

Éditorial Même rengaine

Éditorial Même rengaine
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À toutes les élections territoriales, la question du gouvernement de consensus revient sur la table. Pour ou contre l’existence de partis politiques en politique territoriale, les commentaires ressurgissent avec l’érection des boîtes de scrutin aux quatre coins des TNO.

Je peux facilement comprendre chacune des positions.

Le gouvernement de consensus fonctionne depuis les années 1970 et offre aux TNO et au Nunavut une formule totalement différente du reste du Canada. Ce type de système électoral présente un cachet unique dont s’enorgueillissent plusieurs citoyens.

Par ailleurs, tant à l’échelle fédérale que provinciale et même municipale, de nombreuses autorités canadiennes sont assujetties à la présence de partis politiques.

En tant qu’observateur, comme je le mentionnais la semaine dernière, un système électoral basé sur la participation de partis politiques permet souvent de mieux cerner les grands enjeux d’une campagne. Même les politiciens ayant une vision très locale qui promettent ponts et chaussées ne peuvent éviter de se prononcer sur les grands enjeux de leur parti d’affiliation.

Par contre, il ne faut pas nécessairement confondre ma paresse naturelle – plus de recherche nécessaire dans un système de consensus – avec un argument valable ou définitif. Il serait intéressant un jour que quelqu’un se penche sur une analyse comparative des deux systèmes. Une analyse des quarante dernières années de gestion gouvernementale au Yukon et aux TNO serait probablement appropriée en raison de similarités entre les deux territoires nordiques et la différence de leur système parlementaire.

Une telle analyse permettrait sans doute de déterminer lequel des deux systèmes est le plus efficace ou si le système électoral influe ou non sur l’efficacité (ou l’inefficacité) des gouvernements.