La réalité que vivent parents, enfants et enseignants dans nos institutions scolaires francophones n’est pas toujours facile comme en témoignent les problèmes liés à l’apprentissage de la langue française dans un milieu très minoritaire.
Heureusement, les écoles ont accès à des outils et des programmes développés au fil des ans tant ici aux TNO qu’ailleurs au Canada. Dans quelques années, l’école Allain St-Cyr aura un quart de siècle. La Garderie Plein Soleil a presque 20 ans. L’école boréale approche plutôt la quinzaine. C’est encore très récent, mais l’expérience accumulée de toutes ces institutions forme un tout dont les enseignants et les parents peuvent bénéficier dans leurs activités de transmission de la langue et de la culture aux enfants.
Une partie du problème soulevé au Yukon concernait notamment la difficulté d’encourager les enfants à interagir entre eux en français, surtout quand un des élèves est moins à l’aise en français qu’il ne l’est en anglais. Les jeunes ont alors tendance à faciliter la communication en utilisant la langue la plus commune, l’anglais.
C’est une bataille de tous les jours que de s’assurer que les jeunes continuent de se parler en français, même si c’est plus difficile pour certains d’entre eux.
La situation est notamment problématique pour les parents ayants droit qui ont eux-mêmes perdu l’usage de la langue française en raison de l’absence d’école de langue française il n’y a pas si longtemps.
Mais comme l’exemple des jeunes du secondaire à l’école Boréale sert aux plus jeunes à s’identifier à des modèles, la question de l’absence d’institutions en français ne sera bientôt plus un problème.
Éditorial Une réalité difficile
Éditorial Une réalité difficile
00:00