Encore une fois, je me suis retrouvé devant le petit écran le mardi 6 novembre pour regarder le déroulement des élections américaines. J’avais fait la même chose en 2008 lors de la première apparition de Barack Obama devant l’électorat de nos voisins du Sud.
Mentionnons en partant que je ne suis pas du tout la politique américaine sauf lorsque leurs décisions ont un impact direct sur le Canada. À toutes les élections, je dois redécouvrir les nuances de leur organisation politique : collège électoral, Chambre des représentants, Sénat.
Même de loin, je ne peux que compatir avec la situation du président américain au cours des quatre dernières années. Élu en plein déclenchement d’une récession économique mondiale (dont les politiques de laisser-faire des gouvernements républicains précédents étaient en grande partie responsables), on l’a vu essayer de mener une barque avec une paire de pagayeurs qui visaient des destinations différentes (Chambre de représentants républicaine et Sénat démocrate).
Pendant ces quatre années, les soubresauts de la récession ont touché l’ensemble de la planète, frappant durement certains pays européens et amenuisant les chances des États-Unis de s’en sortir rapidement.
Là, j’espère que ces quatre années supplémentaires seront suffisantes pour qu’il puisse ramener son pays sur la voie du rétablissement économique. La plupart des observateurs prédisent que cela se fera sans doute aux dépens de ses principaux partenaires commerciaux (dont le Canada) en raison de la tendance protectionniste des démocrates. Cependant, l’économie américaine est trop importante sur l’échiquier international pour que la récession mondiale se résorbe sans que les États-Unis soient au premier rang de ce rétablissement.
Les quatre prochaines années risquent donc d’être assez intéressantes à observer et j’espère que le protectionnisme américain ne frappera pas trop fort notre propre rétablissement économique.
Éditorial Une autre chance
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