J’ai été heureux d’apprendre que des solutions de compromis étaient sur la table afin de régler le différend juridique entre la Commission scolaire francophone (représentant les deux écoles francophones) et le gouvernement territorial.
Dans un cas, il était question de troquer le bâtiment de l’école Allain St-Cyr pour celui de l’école William Macdonald. Dans l’autre cas, il s’agissait de troquer le bâtiment de l’école Boréale pour celui de l’école Harry Camsell.
Ma deuxième réaction a été moins positive. On parle ici de vieux bâtiments. J’ignore exactement leur année de construction, mais je ne crois pas qu’aucune de ces deux écoles ait moins d’un quart de siècle.
Pour quiconque a habité ou a acheté un vieux bâtiment (et c’est la même chose avec une voiture usagée), on sait que les pépins ne cessent d’apparaître, car il y a une limite au nombre d’années pour l’existence d’une école.
Cela me rappelle le désastre évité dans les années 1990. Quelques années avant la construction de l’école Allain St-Cyr sur la rue Taylor, le conseil scolaire de l’époque avait songé à se rapprocher de la Commission scolaire catholique de Yellowknife. Le conseil scolaire relevait alors de la Commission scolaire no 1 de Yellowknife. Le transfert aurait résulté en un déménagement des classes portatives situées dans la cour de l’école J.H. Sissons vers les locaux de l’école élémentaire St. Patrick. Les parents ont refusé le transfert et quelques mois plus tard, un beau cadeau attendait les parents : le vieux bâtiment de l’école élémentaire St. Patrick fut démoli pour permettre la construction de ce qui est aujourd’hui l’école Weledeh.
Je sais cependant que la Commission scolaire francophone fera ses devoirs lorsque viendra le temps d’évaluer le bien-fondé des offres gouvernementales, et que les bâtiments en question seront examinés par des experts en construction.
Éditorial Faut faire attention
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