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le Jeudi 27 février 2014 15:44 Éditorial

Éditorial Moment propice

Éditorial Moment propice
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Dans la vie de nos organismes, il y a deux situations qui sont plus propices à du changement. Il y a d’abord au moment du départ de la personne à la présidence. Puis il y a le changement de garde à la direction générale. Par contre, le changement le plus efficace est celui qui s’opère de façon régulière, au jour le jour, sans contrecoup. Cela dit, avec la campagne de recrutement d’un nouveau directeur général en cours, le moment est effectivement propice pour une réévaluation du fonctionnement de la francophonie.
La Fédération est composée de ses quatre membres (Fort Smith, Hay River, Inuvik et Yellowknife). Ces quatre membres y délèguent aussi des gens pour les représenter lors des séances du conseil d’administration et c’est dans ces forums réguliers que doit s’entamer la réflexion et que des correctifs organisationnels sont mis en place.
On ne peut pas parler de la FFT comme d’une bête sans tête. La tête, elle est composée de nos représentants qui proviennent des quatre régions membres.
La critique concernant le niveau de centralisation de la FFT n’est pas sans fondement. Si on comptabilisait toutes les ressources financières qui sont investies à Yellowknife, on constaterait bien à quel point les régions sont négligées.
Je lance quelques pistes de solution à nos représentants au conseil d’administration. Il y a un besoin évident de personnel permanent à temps plein en région. Depuis trop longtemps, on demande à des personnes d’effectuer des tâches qui exigent de nombreuses heures de travail alors que la rémunération ne couvre qu’une dizaine d’heure par semaine. Il faut vraiment se pencher sur cette question. J’ai vécu les années difficiles alors que les grandes associations comme Yellowknife et Iqaluit n’avaient aussi que des employés à temps partiel. La situation a cependant été corrigée vers la fin des années 1990, notamment sous l’égide des présidents Daniel Auger et André Légaré. Ça ne s’est pas fait d’un jour, mais finalement, ces deux villes ont obtenu leur employé et la vie associative a alors pris encore plus d’envergure.
Il faut penser en dehors de nos habitudes organisationnelles, peut-être même en cumulant certaines tâches locales avec des mandats territoriaux. Pourquoi ne pas voir avec les autres organismes territoriaux (Jeunesse TNO, Franco50, L’Aquilon et Radio Taïga) quelles ressources sont à leur disposition pour pourvoir une partie du poste local?
Il faut vraiment s’attaquer à ce problème, car la présence d’un employé à temps plein dans les petites régions a un impact extrêmement important sur le dynamisme de ces régions et sur la visibilité de la francophonie.
Si cela vous tient à cœur, parlez-en à votre président d’association qui siège probablement au conseil de la FFT.