Qu’on se tourne d’un côté du pays ou vers un autre, il semble que la morosité s’est emparée des Canadiens et des Canadiennes. Que ce soit les 60 cm de neige qui ont déferlé sur l’est du pays ou les froids arctiques qui persistent aux TNO et en général dans l’Ouest canadien, il y a un sujet commun qui se retrouve sur toutes les lèvres : l’hiver s’éternise.
Que ce soit lors des bulletins météorologiques ou sur les pages Facebook, c’est le sujet le plus souvent évoqué, car pas un jour ne passe sans une annonce de temps froid ou de chutes de neige additionnelles.
Dans le Nord, on est un peu plus patient sachant qu’on a au bas mot encore un mois d’hiver à affronter et surtout quand on constate à quelle vitesse nos journées rallongent. Ça ne veut pas dire cependant qu’on ne trouve pas ça un peu désolant que des périodes de températures glaciales continuent de traverser nos régions.
On se demande si c’est cette morosité qui fait en sorte que bien peu de nouvelles de l’actualité soient positives au Canada. Quand on regarde défiler le fil de presse de La Presse canadienne, bien peu de nouvelles positives nous accrochent. Du magouillage des conservateurs dans des luttes pour l’investiture conservatrice aux campagnes de salissage dans la campagne électorale québécoise, en passant par les émanations odoriférantes des sables bitumineux ou le retrait des Forces armées canadiennes de l’Afghanistan, rien ne nous aide à retrouver le moral, pas même la démission du ministre des Finances Flaherty.
Mais soyons philosophes et reposons nos espoirs sur des certitudes de notre vie : le beau temps reviendra un jour et les idioties de nos politiciens nous feront à nouveau sourire.