Il faut féliciter ces jeunes qui se retroussent les manches et reprennent le flambeau de la francophonie à Hay River. Et oui, j’inclus Christian dans ces jeunes!
Une association ne peut survivre et se développer sans employés, c’est aussi simple que cela. Il y a eu une vacance au poste pendant quelques mois et cela a nui à l’Association. Forts de l’appui de la Fédération franco-ténoise, voilà que l’Asso s’apprête à reprendre Hay River d’assaut comme dans le temps.
Il ne faut pas croire qu’il n’y avait pas de vie francophone durant ces quelques mois. C’est simplement que la vie francophone tournait presque uniquement autour de l’école et de ses activités. L’école Boréale était le dernier bastion. Il s’agit d’un outil primordial dans le maintien de la langue et de la culture, mais notre expérience démontre que ce n’est cependant pas suffisant. Une école ne peut simplement pas survivre dans un vacuum culturel et linguistique.
C’est difficile pour un parent et des éducateurs d’inciter des jeunes à non seulement apprendre la langue française, mais aussi à vivre la langue et la culture lorsque rien dans la communauté ne l’interpelle. Une association franco-culturelle peut être un outil important justement pour animer la communauté en dehors des activités scolaires tout comme elle peut le faire en partenariat avec le milieu de l’éducation. Dans une petite communauté comme Hay River, cette notion de partenariat est très importante, les ressources étant souvent insuffisantes pour mener à bien toutes les activités culturelles nécessaires.
C’est donc avec intérêt que nous allons observer le développement de l’AFCHR et de la communauté francophone des TNO.
Éditorial Un regain d’énergie
Éditorial Un regain d’énergie
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