Pendant quelques années, Yellowknife avait les seuls programmes d’immersion des TNO. Depuis, Inuvik et Fort Smith ont emboîté le pas et instauré leurs propres programmes d’immersion.
En 25 ans, j’en ai vu des gens défiler dans ce programme, tant comme enseignants que comme élèves. J’ai eu le plaisir de côtoyer et de travailler avec des enseignants et des responsables dévoués comme Lily Oldham, John Stewart, Madeleine Fontan et plusieurs autres.
Les archives du journal regorgent des hauts faits et des honneurs reçus par de nombreux élèves au fil des ans
Je me souviens encore de la jeune Alana Demko, qui avait remporté l’édition internationale de la Dictée des Amériques à Québec et qui était devenue la coqueluche des médias du Sud.
Ces hauts faits et ces souvenirs devraient être garants de la permanence de ce programme de qualité qui a un impact important pour le sain développement de fiers Canadiens.
On ne peut apprendre correctement une langue seconde sans épouser un peu le caractère culturel qui sous-tend cette langue, dans toute sa diversité.
Les récriminations contre le programme — comme je l’ai lu parmi les commentaires accompagnant l’article du Macleans sur les programmes canadiens — ne proviennent jamais des personnes qui y œuvrent. C’est plus souvent le fait de gens obtus à l’esprit étroit qui ne seront jamais en mesure de comprendre l’importance pour le Canada de faire des efforts pour rapprocher les grands groupes linguistiques du pays. Or les programmes d’immersion sont des piliers de la dualité linguistique et devraient toujours être traités avec révérence pour les services qu’ils rendent à la reconnaissance mutuelle des groupes linguistiques au Canada.
Il faut faire fi des critiques injustes qui reposent sur de la xénophobie et publiquement afficher son appui inconditionnel à ce principe éducatif.
Aux TNO, l’immersion forever!
Éditorial L’immersion forever
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