Dans toute l’industrie de la presse, la réflexion se poursuit quant au virage technologique. Ce n’est certainement pas une question nouvelle, même à L’Aquilon où un virage technologique s’opère depuis des années.
La question fondamentale est celle de la place du papier dans la propagation des nouvelles. Je ne parle pas de la propagation de l’information, mais bien de la nouvelle traitée de façon professionnelle. Il y a une énorme différence. De l’information, c’est de dire qu’un artiste quelconque sera en spectacle à une date déterminée et dans un lieu précis. De la nouvelle, ce sera d’annoncer certes ces informations, mais aussi de décrire davantage le type de spectacle, d’obtenir des témoignages tant de l’artiste que de gens du milieu : de cette façon les gens sauront à quoi s’attendre et prendront la décision d’assister ou non au spectacle.
Une partie importante de ce traitement repose sur des ressources humaines, indépendamment du médium utilisé.
Depuis quelques années, L’Aquilon offre la possibilité de recevoir un abonnement à la copie imprimée ou à une copie virtuelle du journal. Il y a encore plus d’abonnés à la copie papier, mais le nombre d’abonnés à la version PDF du journal ne cesse d’augmenter, atteignant plus de 200 abonnés. Sur un an, cela permet au journal d’économiser plus de 5000 $ annuellement.
La propagation de la nouvelle par L’Aquilon se fait aussi via son site web qui est plus ou moins bien adapté aux médiums mobiles comme les téléphones intelligents et les tablettes. L’ensemble du réseau de la presse francophone hors Québec essaie d’ailleurs de se doter d’une plateforme dite mobile mieux adaptée à nos besoins et à un moindre coût. Néanmoins, L’Aquilon rejoint près de 500 visiteurs uniques hebdomadairement d’un bout à l’autre du pays et ailleurs dans le monde (entre 2000 et 2500 visites mensuelles). Là aussi, on économise un peu sur la version papier (il faut quand même investir dans l’amélioration graduelle du site), mais la publicité ne suit pas, or il faut toujours payer ces gens qui produisent la nouvelle. Et c’est là que le bât blesse, surtout au niveau de la publicité du gouvernement fédéral, quand le gouvernement abandonne les journaux locaux et mise plutôt sur les médias des grands centres. Il faudra rajuster le tir.
Éditorial La réflexion se poursuit
Éditorial La réflexion se poursuit
00:00