C’est la semaine de l’alphabétisation, c’est l’automne! Les pages tournent et les feuilles volent. Lire, c’est quelque chose que l’on fait le plus souvent seul. Mais c’est quelque chose qui se partage très bien, avec la famille, des amis et même un public.
Et finalement, lire à voix haute, pour quelqu’un, pour enseigner, ou pour apprendre, je pense que c’est un des outils les plus forts pour la vitalité culturelle. Les jeunes apprennent les histoires par la répétition, par la relecture de ces contes parfois imagés. Mais l’expérience est amplifiée lorsque c’est un ami, un adulte ou une marionnette qui lui raconte l’histoire. La transmission devient également orale, et nous savons tous qu’elle peut également être très persistante.
C’est pour cela qu’il est intéressant de faire vivre des projets tels que The Tale of a Town. Les gens ont toutes sortes d’histoires à faire revivre à travers cette démarche d’apothicaire. Comme un vieux pharmacien qui va récolter des herbes médicinales, ce projet emmagasine les anecdotes sur la vie des centres-villes canadiens, pour ensuite en faire un onguent, un élixir qui se transmet par le son. Les auditeurs vont découvrir ou revivre des événements qui se sont passés chez eux ou à des milliers de kilomètres. Un remède à la desertification du centre ville? Ce qui est important, c’est qu’ils écoutent ces histoires et peut-être, les racontent à nouveau à leur manière, et que la tradition orale se perpétue et que les histoires perdurent.
Les bonnes vieilles histoires
Les bonnes vieilles histoires
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