le Samedi 12 juillet 2025
le Jeudi 17 novembre 2016 10:34 Éditorial

Une mine de réserve

Une mine de réserve
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Ou devrais-je dire une réserve de mine?

En regardant la une, vous comprendrez que je préfère aiguiser ma plume plutôt que ma mine. Les Territoires sont tellement grands qu’il est facile de se soucier ni des exploitations minières, ni des aires protégées.

Le verre est tellement plein que l’on n’a pas à se préoccuper de le voir un jour à moitié vide ou moitié plein. Pourtant, il est impératif de planifier la cohabitation des zones d’exploitation des ressources naturelles avec les zones de préservation des ressources naturelles.

L’abondance des aires de conservation n’est pas un frein au développement de l’industrie minière. C’est un filtre, un concentrateur.

Lorsque le territoire est déjà protégé, il est plus facile au gouvernement ou au public d’approuver des projets d’exploitations : la mine n’est pas dans une zone identifiée sensible… la phase de développement d’un projet minier (lire page 6) devrait se concrétiser plus rapidement.

L’industrie a besoin de ces balises, de ces limites. Les investisseurs aiment se sentir soutenus, encadrés et pourquoi pas guidés. Après le transfert des responsabilités obtenu en 2014, le GTNO se doit de développer son économie et protéger son environnement.

Alors, protégez! Protégez!

Protéger, pour mieux cibler le développement, le rendre plus efficace et s’assurer de respecter le territoire et ses populations.