Les débats entourant la candidature de Mme Madeleine Meilleur, qui devait devenir la prochaine commissaire aux langues officielles du Canada, sont enflammés depuis des semaines. Alors que le journal s’apprête à être mis sous presse, on apprend que Madeleine Meilleur retire sa candidature. Est-ce que ses couleurs politiques devait l’empêcher de se présenter à ce poste? Peut-être. La question semblait cruciale pour un bon nombre de canadiens. Toutefois, un élément a été mis de côté, au cours de la série de débats à ce sujet. La représentation autochtone a été oubliée. Alors que le gouvernement fédéral dit s’affairer à développer une loi sur les langues autochtones, et que plusieurs langues autochtones risquent de disparaitre, comment s’assurer que cette question soit prise en considération? Aux Territoires du Nord-Ouest, les membres des Conseils sur les langues officielles déplorent que la commissaire de leur territoire ne représente pas leurs voix. Ils aimeraient avoir une personne qui puisse comprendre leur réalité. De passage aux TNO en février dernier, le premier ministre Trudeau assurait qu’il comprenait à quel point la réconciliation « ça veut dire le respect et l’appui aux langues autochtones ». Reste à voir si le processus de sélection qui déterminera le ou la prochain(e) candidat(e) en tiendra compte.
Toi qui sera le prochain candidat
Toi qui sera le prochain candidat
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