Quand le Ramble and Ride prend vie dans la vieille ville de Yellowknife, c’est un quartier qui se mobilise. Des entrepreneurs, des artistes, des commerçants, des résidents qui se parlent et organisent tout un événement pour faire découvrir leur coin de territoires.
C’est identique à Fort Smith, avec le PaddleFest où toute une collectivité va décider de se mettre à son meilleur. Le Friendship festival qui animait autrefois les étés de Thebacha, n’est plus en action depuis 2013. Le 25e anniversaire de ce rendez-vous musical n’a même pas été fêté cette année-là dû au feu ayant endommagé l’aréna en mai 2013. La communauté avait besoin d’un élément déclencheur pour raviver l’enthousiasme festif et amical qui régnait. Cet élément semble être le partenariat. À Fort Smith, la rivière des Esclaves est un incontournable élément de la vie des résidents. Si on doit se déplacer vers le rivage pour l’observer, on peut l’entendre de partout où l’on se trouve dans la collectivité. C’est légitime qu’il y ait une conférence sur la protection de l’eau, Tu Beta Ts’ena « l’eau, c’est la vie », c’est légitime aussi qu’il y ait une célébration des multiples activités que l’on peut faire sur cette rivière, Paddle Fest, c’est légitime qu’un spectacle de musique puisse sceller ces réjouissances en se nommant River Stock. C’est légitime mais il faut le faire. Il faut la bonne énergie, et la bonne entente entre les différents organismes. Bravo Fort Smith, si le Friendship Festival n’est plus, vous n’avez pas perdu l’essence de son nom.