Quand la francophonie ténoise s’intéresse à toutes les autres cultures, c’est qu’on a fait un grand bout de chemin. Vous vous en doutez, il y a de plus en plus de francophones qui viennent élargir les frontières des Franco-ténois. Récemment, une anecdote a été racontée à une ministre fédérale en tournée à Yellowknife.
« Dans les années 2000, la francophonie était perçue comme exclusivement faite pour les Québécois. On disait, c’est les gens qui s’impliquent qui vont faire changer les choses ou apporter de la diversité. Comme de raison, un couple venant de l’Acadie s’est impliqué dans les activités culturelles et on a commencé à avoir de plus en plus d’activités impliquant le bleu blanc rouge étoilé. Quelques années passent et on en a fait des tintamarres. La francophonie évolue avec les gens qui sont là. Peut-être, une activité qu’on a toujours faite c’est la pétanque… mais bon!»
Alors, à quand les activités francophones provenant du Cameroun ou du Sénégal? Cette Semaine de l’immigration francophone est une façon de célébrer notre franco-ténoiserie, notre canadienneté, notre réalité yellowknifoise ou foin-riveraine. D’ouvrir grand les portes de nos communautés, d’inviter et d’inclure le plus de gens possible. Si vous participez à une de ces interactions amicales, envoyez une photo… L’Aquilon est avide de matériel documentant ces échanges communautaires.