40 ans ! La Fédération franco-ténoise a traversé plusieurs déserts arctiques depuis sa création, pourtant les femmes et les hommes qui se sont attelés à cette caravane francophone ont su trouver les oasis pour structurer et renforcer leurs effectifs. À l’épreuve du temps, le dévouement des acteurs bénévoles ou rémunérés démontre que ce travail communautaire vient du for intérieur. Encore maintenant, le fait français va puiser dans les ressources intimes de ces individus engagés. À Yellowknife et ailleurs, il extrait l’énergie nécessaire pour faire avancer le rayonnement de leur francophonie. À chacun son dévouement, mais il est certain que le résultat est pour tous.
En 2018, la transition vers une FFT qui se réinvente n’est pas sans accrocs. On le voit bien, ce n’est pas une affaire de semaines que de reprendre les rênes et de fixer de nouveaux objectifs. Si le parapluie de la fédération doit regrouper plus de monde, il ne faut pas seulement que les baleines soient plus longues, mais que la structure soit également bien soutenue. En fait aux TNO, avec le peu de précipitation que l’on a, un organisme parapluie ce n’est peut-être pas l’idéal ! Une grande tente en toile ou un traineau pour embarquer tout le monde et les faire cheminer et respecter ces terres fragiles que sont les TNO, serait-il plus adéquats ?
Avec ses 40 bougies, la FFT nous a démontré l’importance de sa mission, qui est d’accroitre la vitalité de la francophonie ténoise, ne serait-ce que pour nous avoir donné l’occasion de lui souhaiter ses meilleurs vœux en français.