Diversifier les produits du Grand lac des Esclaves est un énorme pas vers l’avant pour l’expansion de l’industrie aquacole des TNO.
La diversification aura également l’avantage de puiser dans d’autres populations de poisson que le White fish. Va-t-on vendre de la truite grise, du grand corégone, de la lote de lac ou du doré… ?
Avec la diversité culturelle des TNO, viennent aussi différents gouts et différentes recettes. Des parties du poisson autres que les filets pourraient être mieux apprêtées pour la consommation. Quand va-t-on servir du caviar d’inconnu sur les tables européennes ?
Mais avant de viser l’international, l’usine de transformation certifiée à Hay River ouvre la voie à la distribution élargie sur le territoire ténois. Quelle satisfaction de trouver du corégone dans les présentoirs des épiceries ténoises ! Acheter local va finalement être plus facile avec cette ressource mieux distribuée.
Avec cette meilleure distribution, les pêcheurs verront leur travail mieux récompenser. Plus de pêcheurs, meilleur effort de pêche… les quotas fixés arriveront-ils à être comblés dans le futur ?
Avec ce nouvel élan, cette ressource pourra aussi gagner l’identité ténoise. Le Grand lac des Esclaves à une eau de qualité et de température différente des autres lacs des provinces canadiennes. La qualité, la finesse de la chair du poisson en bénéficie. Il existe aussi des modes de transformation qui peuvent développer la plus-value d’un produit : un poisson bio des TNO… c’est surement une couple de dollars en plus pour l’industrie, non ?