La modernisation de la Loi sur les langues officielles donne l’occasion à de multiples intervenants, individus et représentants de donner leur point de vue sur les choses à changer ou à moderniser. La ministre de la Francophonie a invité beaucoup de monde à ses forums ou tables rondes à travers le pays. Il est certain que le travail de compilation de toutes les différences des réalités canadiennes va être important, mais le plus dur sera de formuler une nouvelle loi qui saura les refléter.
Si les organismes francophones des TNO sont presque tous rattachés à des organismes nationaux, il est normal que leurs représentants adoptent un discours similaire à leurs instances pancanadiennes. Toutefois, il faut également qu’ils réussissent à libeller leurs revendications sous la mire septentrionale, car qu’on le veuille ou non, c’est bien le 60e parallèle qui nous sépare de plusieurs réalités provinciales.
Selon le consortium des médias communautaires de langue officielle en situation minoritaire, l’avenir des communautés de langue officielle en situation minoritaire dépend largement de leur accès à des médias communautaires de qualité. Le consortium reprend les mots de la Sénatrice Gagné : « [i]l est clair que, pour assurer le développement d’une communauté, »
celle-ci doit pouvoir « se lire, se voir et aussi s’écouter ». Un énoncé qui correspond à L’Aquilon et Société Radio Taïga membres de ce consortium. Mais pour pouvoir se développer, notre communauté ténoise doit s’élargir. C’est pour cela que vos médias franco-ténois rapportent le pouls d’une communauté plus grande que celle casée dans le texte d’une loi.