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le Jeudi 23 mai 2019 15:24 Éditorial

Plus permissif

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L’argument de Me Poulin concernant l’engagement d’une famille allophone auprès de la communauté est important : même si elle est parfois relative cette notion d’engagement est essentielle au développement de la famille qui souhaite inscrire son ou ses enfants dans une école francophone.

L’engagement est d’autant plus essentiel si l’on considère l’aspect réparateur que peut conférer une école à sa communauté.

Même si quelques religieuses parlaient le français, il est vrai que l’enseignement francophone aux TNO ne s’est concrétisé que depuis les années 90.

Le développement des TNO bénéficiant d’une communauté francophone et francophile prospère repose sur le dynamisme, l’ouverture et l’intégration de cette dernière au sein des autres résidents du Nord.

Aucun ayant droit n’est forcé de s’inscrire dans un établissement francophone. S’il choisit de côtoyer une autre école, cela implique une interaction au sein d’une communauté scolaire plus diversifiée que simplement francophone ou francophile.

Le choix inverse est inexistant pour un non-ayant droit.

Alors que plusieurs familles non francophones veulent rejoindre et s’impliquer dans une institution de langue française, ce choix devrait être plus permissif.

Un gouvernement qui met en œuvre des services en français en toute bonne foi ne devrait pas limiter le développement de sa francophonie par peur de devoir trop en faire par la suite.