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le Jeudi 1 août 2019 17:27 Éditorial

L’autre Saga

L’autre Saga
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Le 29 octobre 2015, la Cour suprême du Canada fermait la porte aux revendications de gestion des admissions par la Commission scolaire francophone des TNO (CSFTNO) alors qu’elle décidait de ne pas entendre deux causes opposant le gouvernement ténois à la CSFTNO et à l’Association des parents ayants droit de Yellowknife.

Avec cette question laissée de côté, il est normal que des faux pas se soient imposés durant les dernières années.
Il ne sera pas étonnant de voir le dossier de l’admission cogner de nouveau à la porte du plus haut tribunal canadien, maintenant que cette nouvelle dispute entre la CSFTNO et le GTNO escalade les paliers juridiques.

Avec cet historique, et sans que la gestion des admissions ne revienne à la CSFTNO, il est légitime que la Commission et le gouvernement sachent sur quel pied danser concernant l’admission des non-ayants droit. On peut imaginer une danse harmonieuse en couple ou une danse de confrontation hip-hop.

Alors que le tournant des élections territoriales est proche, la gestion des admissions des écoles francophones ne sera pas un enjeu électoral, mais cela veut dire que la ou le prochain ministre aura un jugement de Cour d’appel sur lequel appuyer ses décisions discrétionnaires.

Et cette décision pourrait finalement donner le tempo aux prestations de ces deux intervenants, qui, qu’ils le veuillent ou non, sont partenaires pour assurer l’éducation en français aux TNO.