Avec un gouvernement minoritaire à la Chambre des communes, les espoirs et les propositions du gouvernement fédéral auront besoin d’appuis pour qu’ils se concrétisent.

Ainsi des atouts personnels tels qu’être rassembleur, et bon négociateur peuvent être clés dans un conseil des ministres qui doit présenter sa main à d’autres partis.
Le député McLeod prétend être un bon candidat pour un poste de ministre. Ne serait-ce que par son expérience au sein d’un gouvernement de consensus comme celui des TNO où il a siégé de multiples années, on peut penser qu’il a acquis certaines aptitudes à faire avancer les choses avec un soutien extérieur à ses propres convictions.

Le plus grand défi, même s’il dit pouvoir travailler en collaboration avec n’importe quel individu en place, sera de s’ajuster aux revendications du tout nouveau gouvernement territorial. Un gouvernement ténois qui n’a plus aucune marge de manœuvre financière et qui peine à attirer des ressources humaines et pécuniaires pour faire rouler son économie. Si M. McLeod obtient un poste de ministre, il est certain que les demandes territoriales seront plus insistantes.

Finalement, un poste de ministre pour le député des TNO dans un gouvernement minoritaire est un siège voué à être tiraillé entre l’impuissance d’un parti fédéral à livrer sa plateforme et la réalité d’un gouvernement ténois qui peine à garder son souffle.