La force francophone
Il est parfois facile de faire un lien entre l’éducation et la carrière d’une personne. Parfois pas du tout.
Plusieurs articles de ce numéro démontrent l’importance de l’éducation en français. Tout d’abord ceux qui se sont battus il y a trente ans pour donner à leurs enfants une alternative à l’enseignement des langues secondes. Ils viennent de fêter le 30e anniversaire de leur premier accomplissement. Une étape qui s’est fêtée dans des nouveaux espaces ô combien nécessaires.
Ensuite, il y a ceux qui se battent encore pour obtenir ce qu’il leur semble juste. Telle que la gestion des admissions.
Il y a également, ces enfants qui ont bénéficié de ces infrastructures mises en place il y a des décennies et qui ont grandi. Ils travaillent maintenant, parfois aux TNO, parfois en français.
La beauté dans tout ça, c’est la démonstration que d’autres voies sont aussi possibles pour arriver à travailler avec une composante francophone.
Que la nouvelle protectrice du citoyen soit francophone est un atout pour tout le monde. L’Assemblée législative à qui elle répond remplit une partie de son mandat linguistique et les citoyens sont mieux servis.
Le fait que Mme Langlois soit de Yellowknife et qu’elle ait suivi un cursus d’immersion langue française démontre la qualité des alternatives possibles à la capitale.
Avec des modèles issus de leurs communautés linguistiques, les résidents des TNO gagnent en confiance et s’intègrent dans une population diversifiée et qualifiée.