C’est dans le flou, que vont se dérouler ces prochaines semaines. Incertitudes, frustrations, annulations : toutes des embuches déstabilisant l’horizon planifié.
Mais le mois d’avril sera essentiel pour guider la progression de la lutte contre le nouveau coronavirus à savoir si la courbe s’aplatit ou non. Bien sûr à l’échelle territoriale, aux TNO, mais à l’échelle du pays et du reste du monde également.
Nous étions déjà isolés, direz-vous, mais nous avons vite fait le pas de suivre les recommandations sécuritaires adoptées par d’autres gouvernements. Si la situation empire, nous allons certainement devoir nous plier à d’autres restrictions plus drastiques.
Il semble que venu le mois de mai, nous ne pourrons pas faire ce qu’il nous plait. Toutefois, il faut se consoler des initiatives canadiennes alors que les différents gouvernements répondent à la crise avec compassion et conviction. Des initiatives qui permettent à plusieurs d’aborder les prochains mois avec ce brouillard printanier un peu moins épais.
La question est de savoir si ce virus reviendra nous infecter chaque année. Des recherches sont en cours, mais finalement, ce sera l’an prochain que l’on en sera certain. Comment vous organiseriez -vous si cette pandémie revenait et que les mesures d’isolement devaient être instaurées chaque année avec le temps des sucres ?
Cette crise mondiale est grave, elle affecte tout le monde. Restons positifs.
L’éditorial du 3 avril 2020
L’éditorial du 3 avril 2020
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