Le 22 avril nous célébrons le Jour de la Terre. Cet évènement devenu célébration mondiale, a commencé bien modestement comme une initiative scolaire en 1970.
Normalement, ce jour dédié à prendre conscience de la fragilité des écosystèmes qui nous soutiennent et de l’importance de les préserver est marqué par de grands rassemblements populaires. Ces dernières années d’importantes marches pour le climat ont eu lieu les 22 avril. En raison de la pandémie bien sûr, ce genre d’action n’aura pas lieu cette année. Cela ne signifie pas pour autant qu’on ne puisse pas se mobiliser pour notre bonne vieille planète.
Le site Web jourdelaterre.org recense plusieurs initiatives qui peuvent être prises à la maison pour faire sa part ensemble bien que séparés. Parmi celles-ci on compte plusieurs appels à réduire sa consommation d’écrans et de temps passé en ligne. Quel est le rapport ? Eh bien, bien que l’on a tendance à envisager nos activités « virtuelles » comme moins dommageables pour l’environnement, la réalité est toute autre. Ce qui se passe dans « le nuage » n’est pas aussi immatériel qu’on aimerait le croire. Nos données ne sont pas stockées dans le néant, mais bien dans d’immenses serveurs qui requièrent une quantité effarante d’énergie et produisent, en conséquence, de grandes quantités de gaz carbonique.
Selon jourdelaterre.org, à lui seul, l’usage de courriel annuel d’un Nord-Américain moyen représente l’équivalent en CO2 d’un trajet de voiture de 320 km. Les vidéos en ligne — et les vidéoconférences ! — sont particulièrement énergivores : en 2019, les vidéos en ligne auraient généré autant de CO2 que l’Espagne. Imaginez le bilan après l’année rivée sur l’écran qu’on vient de passer !
Alors pour le Jour de la Terre, nous vous proposons de poser un geste révolutionnaire qui sera bénéfique tant pour notre environnement physique que mental : débranchez-vous ! Laissez tomber Netflix et ouvrez un livre. Fermez la Xbox et allez vous balader en forêt. Fermez votre cellulaire et prenez le temps d’écrire une lettre à la main à un être cher.
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Suite à la publication de l’édito de la semaine dernière, certains lecteurs à l’affut nous ont signalé que l’Association des francophones de Fort Smith s’était dissoute en 2015, et non en 2013 comme nous l’écrivions. Ce n’est pas faux. Selon l’inscription du Registraire des sociétés des TNO, c’est bien en 2015 que les livres ont été officiellement fermés. Cependant, nous écrivions bien que l’asso de Fort Smith c’était « effectivement dissoute » en 2013. C’est cette année-là que l’AFSS a définitivement mis la clé sous la porte de son local. À ce moment, le conseil d’administration de l’asso ne comptait plus que deux membres, moins qu’il n’en faut pour tenir une réunion, et l’organisme ne touchait plus de financement public depuis deux ans. La visite au bureau du Registraire, en 2015, n’était qu’une formalité.