Il y a de cela quelques mois, dans cette même rubrique, il était fait le portrait d’un Nord en mouvement.

C’était l’hiver dernier et, d’un œil encore nouveau et d’une plume presque aussi récente, les activités hivernale de la capitale ténoise, ainsi que du Nord canadien y étaient abordées.

Non sans rappeler ces éloges, il convient aujourd’hui de remettre le couvert, près d’un an plus tard, pour saluer l’évolution de la francophonie aux Territoires du Nord-Ouest.

Quelques semaines plus tôt, le CDÉTNO faisait partie d’une délégation, direction le Maroc et la France, afin de sensibiliser nos frères et sœurs de langue à la question francophone et de leurs parler des opportunités à venir trouver dans le Nord.

S’il s’agit ouvertement d’une opération pour recruter de la main d’oeuvre francophone, la symbolique n’en est pas moins impressionnante : la francophonie est en mouvement, ici au sens littéral comme au figuré.

« Résister, c’est exister », dit l’adage. N’est-ce pas ce que nous voyons ici, non seulement avec le français, mais également les neuf autres langues officielles en situation de minorité ?

Dans cette même édition de L’Aquilon, le journaliste Thomas Éthier s’entretient avec le récemment nommé directeur de programmation de Radio Taïga et son coanimateur, afin de recueillir leurs propos sur la nouvelle émission francophone ténoise : Franklin Express.

Quel vent de fraicheur que d’avoir une nouvelle émission, en français, sur les ondes ténoises.

Certes, il existe des statistiques inquiétantes, tout comme il existe des réalités que l’on ne peut nier, notamment sur la rétention de main-d’œuvre aux Territoires du Nord-Ouest.

La francophonie n’échappe pas à ces réalités. Elle ne les nie pas non plus ; tout juste, elle leur fait face !

Elle traverse les mers et les océans, elle se veut inclusive, elle se veut fédératrice… elle se veut accueillante.