L’année 2022 marque la fin des nombreuses restrictions sanitaires. La fin de l’état d’urgence, la fin de la pandémie. À l’exception de quelques flacons de gels hydroalcooliques stratégiquement placés et de rares signaux de distanciation sociale, c’est à croire que la covid n’existe plus. Mieux encore, c’est à en croire qu’elle n’a jamais existé !
Si le virus n’a pas disparu, est à saluer l’effort collectif, du moins celui fait par une grande partie de la population.
Bien souvent, c’est dans l’adversité que les peuples du monde entier traversaient cette crise : de la confiance accordée aux institutions, au respect des restrictions mises en place par l’État, en passant par des finances et des relations sociales perturbées, et cela, même quand ce nouveau paradigme affectait la qualité de vie.
Tantôt dans les finances, tantôt dans la santé mentale, la covid s’est insérée dans nos vies, longtemps, intimement, brutalement.
Alors que la majorité espère cette période de crise révolue, nous entrons lentement mais surement en 2023. Plus que quelques semaines.
Dans quelques semaines, peut-être, le monde entrera-t-il dans une année un peu plus paisible, un peu plus loin de la frénésie médiatique, un peu plus loin de la confusion, un peu plus loin de l’insécurité, de la maladie… un peu plus loin de la solitude qui, pour beaucoup, a caractérisé ces mille derniers jours.
Rien n’était parfait avant la pandémie, et rien ne le sera après. C’est une quasi-certitude.
Outre l’urgence sanitaire, le monde a été témoin de l’émergence de bien des phénomènes à ampleur mondiale : entre acquisitions d’espace public virtuel pour quelques milliards de dollars, guerres, et autres émeutes.
Rien n’était parfait avant la pandémie, et rien ne le sera après.
Cependant, malgré cette quasi-certitude, peut-être aurons-nous droit à quelque répit.