Le Forum économique mondial se tient depuis le 16 janvier et prend fin le 20 de ce même mois.
Lors de cette 53e édition, l’économie, comme dans son intitulé, mais aussi l’écologie, la sécurité et l’industriel y sont abordés.
Responsables politiques et leadeurs économiques du globe, centres financiers, pays du G20, actants de la scène internationale, bref, plus de 160 juridictions sont regroupées autour d’un même évènement.
« Improving the state of the world » en est le slogan ; aussi captivant que banal. On aurait vite fait de le prêter à une compagnie de voiture ou d’informatique. Améliorer l’état du monde, rien que cela !
Le petit village de Davos, dans les montagnes de la Suisse, n’est pourtant pas étranger à l’entre-soi et au lobbying que ses détracteurs lui reprochent chaque année.
« Le monde est en état d’urgence et la fenêtre pour agir est petite », avançait vertement, en 2017, Klaus Schwab, fondateur et président de la conférence.
Pour sûr, deux ans plus tard, durant une très petite fenêtre de temps, soit précisément les quelques jours qu’ont duré la conférence de 2019, ce ne sont pas moins de 1500 jets privés que l’on a vus et rapportés se poser sur le sol suisse. « Le monde est en état d’urgence et la fenêtre pour agir est petite »
Le thème du Forum économique mondial de 2023 est à présent la « coopération dans un monde fragmenté » ; mais n’est-ce pas un peu le but même de cette conférence ?
Où en est l’état d’urgence du monde ? Où en est la fameuse fenêtre, si petite ? Où en est l’action ?