Minoritaire et accueillante
Pour la francophonie minoritaire canadienne, l’immigration francophone est devenue une sorte de solution de premier choix. Ce choix, celui d’accueillir la francophonie d’ailleurs afin de l’intégrer à la nôtre, a des retombées significatives sur les communautés en situation de français minoritaire et représente un défi de taille pour la cohésion sociale.

Les communautés en situation de français minoritaire sont obligées d’avoir recours à un modèle de cohésion qui passe l’immigration. Celle-ci enrichit la francophonie de sa diversité culturelle, mais également linguistique, à travers les subtilités et expressions familières propres aux régions de provenance des personnes qui immigrent.

Les nouveaux arrivants apportent ainsi une richesse de traditions, de coutumes et de perspectives qui peuvent servir à élargir la compréhension et l’appréciation de la diversité culturelle et même celle du français en général.

Avant même d’en arriver aux facteurs culturels et socioéconomiques de l’immigration francophone, peut-être est-ce l’infériorité numérique des francophones qui rend l’idée de faire partie de cette communauté si affable… Comme si l’un ou l’une savait que la force ne se trouverait pas dans le nombre, mais bien dans la cohésion face à l’adversité, dans la subsistance face au nombre justement.

L’immigration francophone joue un rôle essentiel dans le maintien ainsi que dans le renforcement de la vitalité des communautés en situation de français minoritaire et de manière plus globale, du français au Canada.

À toutes et à tous : bonne semaine nationale de l’immigration francophone !