Décider d’une carrière n’est pas toujours facile. Pire, c’est souvent difficile. On se retrouve parfois déchiré entre des aspirations plus personnelles et la dure réalité du marché du travail. La campagne de sensibilisation que vient de lancer le GTNO semble vouloir concilier ces deux aspects.
En s’adressant aux jeunes (et aux moins jeunes), le gouvernement tente de convaincre les candidats potentiels à s’inscrire au programme de formation en enseignement. L’image qui est présentée aux jeunes est celle de la personne dévouée qui fait une différence. Pas bête, puisque c’est effectivement le cas ! En effet, dans leur vie professionnelle de tous les jours, les enseignants interagissent avec des jeunes en croissance (tant au plan physique que mental et comportemental) pendant près de la moitié de la période éveillée de l’enfant…
Inciter les jeunes à choisir cette profession répond aussi à un impératif économique et social sérieux du gouvernement.
La profession d’enseignant, qui a connu quelques périodes de surplus d’enseignants, se retrouve maintenant, dans plusieurs régions du pays, avec un problème de pénurie. Il devient donc plus difficile d’attirer des enseignants vers le Nord. La meilleure façon de résoudre cela est d’inciter des étudiants d’ici à entreprendre des études dans le domaine. Après tout, il ne s’agit que de trois années d’étude au collège puis d’une petite année d’étude à l’université de la Saskatchewan.
De plus, ces diplômés du Nord devraient démontrer une moins grande mobilité que les enseignants originaires du Sud du pays. À long terme, cela se traduira par une diminution des frais de recrutement. Finalement, étant originaires du Nord, les diplômés en enseignement seront mieux en mesure de faire face aux dures réalités sociales, surtout dans les plus petites communautés.
L’enseignement, un choix certain!