le Mardi 22 avril 2025
le Vendredi 25 mai 2001 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Éducation

Besoins à combler ! La petite enfance francophone

Besoins à combler ! La petite enfance francophone
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Lors d’une rencontre informelle qui s’est déroulée à Yellowknife la semaine dernière, plusieurs représentantes des communautés francophones se sont réunies pour élaborer l’ébauche d’un plan quinquennal en ce qui concerne les besoins de la petite enfance, mais également des jeunes et des adultes francophones.

Plusieurs personnes présentes ont avoué qu’il s’avère difficile, et même impossible dans certains cas, de se faire traiter par un médecin francophone puisque la plupart d’entre eux ne peuvent accepter de nouveaux patients. Il y a également une pénurie de médecins, ce qui rend la situation encore plus délicate. L’idée d’embaucher une infirmière qui se déplacerait dans chacune des communautés francophones, particulièrement en milieu scolaire, semble donc être une solution intéressante. « Avoir une infirmière communautaire, c’est quelque chose que l’on peut viser », a indiqué la directrice de l’École Allain St-Cyr, Julie Bouchard. L’autre priorité consiste à embaucher un travailleur social qui se chargerait également de visiter les quatre communautés.

En plus de ces objectifs communs, chacune des communautés a dressé un bilan de sa situation, tout en établissant les besoins pressants. L’agente de l’Association des francophones de Fort Smith, Nadia Laquerre, et la présidente de l’Association franco-culturelle de Hay River, Nancy Frenette, ont signifié qu’elles ont besoin d’un service de garde en français. Nancy Frenette souhaite qu’une étude de faisabilité soit effectuée l’an prochain, afin d’évaluer les besoins de la communauté. Nadia Laquerre, quant à elle, a souligné qu’il y a déjà un bassin de jeunes enfants à Fort Smith dont les parents seraient intéressés par le projet d’une garderie.

Une autre priorité soulevée par la représentante de Hay River consiste à mettre l’emphase sur l’alphabétisation familiale et la refrancisation des adultes de la communauté désireux de parfaire ou de réviser leurs connaissances en français. D’ailleurs, les représentantes des quatre coins des T.N.-O. ont soulevé l’importance de l’alphabétisation et ont émis le souhait d’offrir un programme. Les communautés de Hay River et de Fort Smith souhaitent d’ailleurs mettre sur pied le programme dès septembre 2001. Quant à la jeune Association des francophones du delta du Mackenzie, elle se cherche toujours un local. Elle loge actuellement au Collège, mais ses membres aimeraient bien avoir leur antre. À Inuvik, il y a beaucoup à faire. L’association compte environ une quarantaine de membres, mais peu de services sont offerts en français dans cette communauté. Selon la trésorière Sylvie Basque, seuls des cours de français de base sont offerts à l’heure actuelle.

Finalement, la garderie Plein Soleil aimerait que son personnel puisse recevoir des cours de formation en français. « Le GTNO offre une formation aux gens travaillant auprès de la jeune enfance, mais tous les programmes sont en anglais », a souligné la coordonnatrice de la garderie Plein Soleil, Arlette Fonteneau. La présidente et la coordonnatrice de la garderie examinent la disponibilité de cours offerts via Internet pour assurer cette formation.