Vers un déficit


Les commissaires ont appris que le surplus qui était prévu pour l’année financière en cours pourrait ne pas se présenter. « Nous avons refait les projections d’ici la fin du mois de juin et ce n’est pas aussi positif qu’on l’espérait. Nous sommes à revoir les chiffres avec le ministère et nous travaillons sur les états financiers de la fin du mois d’avril. Pour l’instant, je ne veux pas donner de chiffres, mais j’hésite à dire qu’il y aura un déficit. La CSFD doit être prudente », de laisser entendre le directeur général de la Commission scolaire francophone de division, Gérard Lavigne.



Financement de la gestion


Une rencontre a eu lieu, le 21 avril, entre la Commission scolaire et des représentants du ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation. À l’ordre du jour : le financement de la gestion et de la gouvernance de la commission scolaire, que le ministère du Patrimoine canadien voudrait refiler aux ministères de l’Éducation des provinces et des territoires. « Le ministère nous laisse entendre qu’il financera la gestion et la question est de savoir comment il le fera. Il se peut que l’on modifie les formules existantes pour accommoder le fonctionnement de petites commissions scolaires comme la nôtre, ce qui n’était pas prévu quand les formules ont été créées. Ou encore, on pourrait faire une clause supplémentaire qui porterait spécifiquement sur la CSFD », explique M. Lavigne. Selon lui, au terme de l’opération, la CSFD devrait toucher autant d’argent, si ce n’est plus, pour sa gestion et sa gouvernance.



Niveaux scolaires


Le programme de 7e année sera ajouté à l’École boréale de Hay River. Rappelons que deux élèves fréquentent présentement la sixième année et qu’ils ont tous deux l’intention de fréquenter l’école francophone l’année prochaine. Du côté de Yellowknife, les cinq élèves de 9e année ont signalé leur intention de suivre leur formation de 10e année à l’école Allain St-Cyr. Cette fois-ci, cependant, pas question de faire voyager les enseignants et étudiants vers une autre école sur une base quotidienne. Selon Gérard Lavigne, le personnel de l’école francophone a toutes les compétences requises pour offrir le cours secondaire. « Si nous avons besoin d’aller chercher quelque chose en particulier, comme un local de sciences pour une ou deux semaines afin de compléter un module en particulier, on pourra s’entendre avec d’autres commissions scolaires. Nous procéderons selon le besoin », fait-il savoir.



Calendriers scolaires


Les commissaires ont aussi accepté les calendriers scolaires des deux écoles. Ces deux calendriers sont différents puisqu’ils sont adaptés à la communauté à laquelle l’école appartient.