Les jeunes de 6e année en immersion française de l’école St-Joseph qui ont suivi en fin d’année scolaire le programme D.A.R.E. ont pu raconter sous forme de texte leur expérience de ces ateliers de sensibilisation aux dangers de la drogue.
Ce programme de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui s’adresse aux jeunes de 5e et 6e année de partout au Canada a été présenté cette année en français par le constable Louis‑Philippe Goulet dans les écoles Allain Saint-Cyr, William MacDonald et St-Joseph. Sur une période de dix semaines, le policier a rencontré les jeunes de 6e année pour leur parler de drogue, d’alcool et de l’influence que peut avoir l’entourage sur une éventuelle consommation.
« C’est un programme de prévention. En 6e année, les jeunes ont environ 12 ou 13 ans et ils commencent à être en contact avec les drogues et alcool. Ils arrivent bientôt au secondaire. Nous voulons les préparer à ça », a affirmé le constable Goulet qui présente le programme dans les écoles de Yellowknife depuis trois ans.
Une fois les ateliers terminés, les élèves devaient écrire un texte sur ce qu’ils ont retiré du programme D.A.R.E. que ce soit positif ou négatif. À l’école St-Joseph, les 20 élèves de la classe d’immersion française de 6e année se sont prêtés à l’exercice de rédaction en français. L’enseignante Karen Chalmers Beaulieu a retenu le texte de quatre élèves soit Greg Huvenaars, Emily Gullberg, Kyla Sacrey et Loïc Burns. Ces trois derniers ont eu la chance de lire leur texte devant les 80 élèves de 6e année de l’école et l’officier de la GRC en uniforme lors de leur graduation le 19 juin dernier. Greg Huvenaars voit pour sa part son épreuve publiée dans la présente page du journal.
Mme Chalmers Beaulieu a été très étonnée par l’écrit du jeune garçon qui présente les raisons pour lesquelles il ne veut pas consommer de drogue. Elle a jugé que le texte méritait d’y porter une attention particulière.
« C’est très bien ce qu’il a fait. Greg s’est distingué par la qualité du français, la structure des phrases et la qualité de l’argumentation. De plus, il n’y avait aucune erreur », a remarqué l’enseignante.
