C’est dans le cadre du programme Explore que Marissa Oteiza va débuter son été dans la vielle la capitale. Dès le premier juillet, elle se fondera à un groupe de jeunes venu des quatre coins du Canada et entamera cinq semaines d’immersion de langue française et de culture québécoise.
Marissa est une bonne élève de l’école secondaire Princess Alexandra à Hay River. Pour sa dernière semaine de cours, elle ne s’inquiète pas trop des examens de fin d’année. Elle avoue qu’elle a plutôt hâte au bal de graduation d’aujourd’hui et de son départ pour le Québec ce dimanche.
C’est le Collège Saint-Charles-Garnier de Québec qui accueille la cohorte d’adolescents âgés de 14 à 17 ans. Marissa recevra son enseignement sur le campus de l’Université Laval. En effet, le concept du programme est solidement fondé sur l’apprentissage du français en classe. Les matinées sont réservées pour les cours et les après-midis sont dirigées vers les activités parascolaires comme les visites culturelles et les sports.
« Je pars là-bas avec un objectif, je veux revenir en étant capable de bien suivre une discussion en français. Pour l’instant, je ne sais dire que quelques mots, mais je veux devenir bilingue pour ma carrière», confit Marissa.
Les règles de ce programme sont simples. Les étudiants ne doivent pas nécessairement posséder de bases solides en français pour participer au camp. Tous les niveaux sont admis, et les élèves sont évalués au début du camp pour constituer les groupes. Les dépenses du trajet jusqu’à Québec sont à la charge de l’étudiant. Sur place, les repas, le logement, les visites et les activités en groupe sont assurés par l’organisme.
L’étudiant bénéficie d’une attestation s’il participe à 90 % des cours, répond aux exigences du programme (usage de la langue et participation) et passe l’examen final avec une note supérieure à 60 %. Finalement, une subvention est offerte pour couvrir une partie du voyage. Telle une carotte à l’apprentissage, une somme de 1000 $ est allouée à tout étudiant qui réussit ses examens avec une moyenne supérieure à 70 %. Toutefois, les crédits pour les institutions post-secondaires ne sont pas garantis et dépendent des démarches de l’étudiant.
Mais plus que les cours et les crédits, c’est l’expérience et les rencontres que la jeune fille de 17 ans va aller chercher. « J’ai envie de rencontrer plein de monde, de me faire des amis dans toute cette diversité. Je suis contente aussi de vivre une expérience toute seule. Je quitte un peu le berceau familial et ça va me préparer pour mes années au Collège Grant-MacEwan, où je vais effectuer mes études en journalisme. Je suis déjà allé une fois à Québec, j’aime la vieille ville et ses rues pleines d’artistes. J’ai hâte de prendre mes après-midi libres à déambuler dans la citadelle pour faire des croquis et des dessins au fusain. Je trouve que les pleines d’Abraham sont fantastiques. »
À part découvrir Montréal, la région de Tadoussac, l’Île d’Orléans et bien d’autres attractions de la belle province, Marissa s’attend à parler aux gens dans la rue, de pouvoir discuter du temps avec une question bien rodée : « Quel temps fait-il ? ». Elle sait aussi que pendant dix jours en juillet, le temps sera au beau fixe au point de vu musical grâce au festival de Québec qui rythmera la capitale. Et elle entend bien en profiter !
Bv : Marissa Oteiza se prépare pour l’été de sa graduation.
