Comme c’est le cas depuis quelques années, tous les moniteurs de français des TNO se sont réunis à Yellowknife pour le début de l’année scolaire. Cette activité d’intégration se veut aussi une bonne occasion de mieux définir leur rôle dans les écoles.
« Je les réunis ici car très souvent, ils ont des craintes. Yellowknife [et les TNO], c’est très loin et on veut donc les aider à s’habituer au Nord », a tout d’abord expliqué Ève Lavallée, coordonnatrice territoriale au ministère de l’Éducation.
« Nous avons un guide administratif pour nous assurer que les tâches sont bien comprises et que leur horaire est établi selon les normes. […] En général, ce sera de la formation pendant les deux jours », a-t-elle poursuivi.
Nous retrouvons sept moniteurs et monitrices pour l’année 2007-2008 qui oeuvreront dans différents milieux francophones des TNO. Janie Deschênes-Roberge, Myriam Leduc-Robert et France Ouellet côtoieront les jeunes des écoles de Yellowknife, Maxime Deschênes et Valérie Bussières seront à Hay River alors que Helen Lefebvre et Marie Coderre s’occuperont respectivement des communautés de Fort Smith et Inuvik.
Outre Maxime Deschenes, qui a habité un certain temps à Yellowknife, et Marie Coderre, qui a vécu à Fort Smith quelques mois en 2004, il s’agira d’une première expérience aux TNO pour ces moniteurs âgés de 20 à 42 ans.
« Je me suis dit que si je ne vais pas aux TNO dans ce programme-là, j’irai jamais. C’est un défi que je me lance et, si je le relève, ça va être un accomplissement et je vais être fier de l’avoir fait », a confié la monitrice Helen Lefebvre.
Le rôle des moniteurs est de stimuler l’apprentissage du français chez les élèves. Tout au long de l’année scolaire, ils recourront à différentes méthodes comme des jeux et des activités pour leur faire vivre et découvrir la culture francophone.
En poste depuis quelques semaines seulement, les moniteurs sont toujours à s’acclimater à leur nouvel environnement, mais ils perçoivent ce défi de promouvoir la langue française avec beaucoup d’enthousiasme. « C’est vraiment génial de perpétuer à travers les années le travail que le tout le monde a fait avant nous aux TNO en français », a affirmé Maxime Deschênes.
Marie Coderre perçoit déjà les bienfaits de sa nouvelle occupation. « C’est une belle opportunité de bien s’intégrer dans la communauté et de connaître des gens, de connaître la vie de la place. En tant que moniteur, tu parles à tout le monde, donc tu ne restes pas isolé. Ce n’est pas un endroit où tu vas prendre un an à connaître les gens », a-t-elle lancé.